Les élucubrations d‘un homme soudain frappé par la grâce, d’Edouard Baer
Mon avis
Plus un One Man Show que du théâtre à mon sens 🤷♀️
J’adorais la voix et la plume d’Édouard Baer, le matin au réveil sur Radio Nova. 😍 Comme vous, j’ai connu, par cœur, sa fabuleuse réplique dans Mission Cléopâtre.
Mais finalement je ne l’ai pas assez aimé pour supporter cette « pièce » dans laquelle je n’ai vu aucun intérêt théâtral, à mon plus grand désarroi.
Le titre correspond pourtant au contenu, au moins la première partie : des élucubrations.
Élucubration = Production déraisonnable, absurde, issue de recherches laborieuses ; divagation, extravagance (Larousse en ligne)
Mais je ne m’attendais pas à ça.
Édouard le personnage, joué par Édouard le comédien adresse à un moment au public la réflexion suivante : « Ça doit être fatigant de voir quelqu’un se débattre comme ça… » – je vous confirme que ça l’a été pour moi.
Est-ce que ce spectacle relève du théâtre ? Ma réponse personnelle est non.
Cela tient pour moi bien plus du spectacle en One Man Show (ou presque). Peut-être la version en scène cache-t-elle les défauts du texte. Sans doute conviendra-t-elle aux vrais fans de Baer.
Quant aux autres, je ne vous le recommande pas.
À moins que je sois passée à côté de quelque chose… vous en avez pensé quoi, vous ?
« Ça doit être fatigant de voir quelqu’un se débattre comme ça… »
Les élucubrations d’un homme soudain frappé par la grâce – Edouard Baer
Editeur : Editions du Seuil, 2020
Prix : 16€
La 4ème de couverture
Dans un théâtre, soudain un homme surgit, l’air en fuite. Qui est à ses trousses ? Y a-t-il vraiment une menace ? Il pourrait faire marche arrière, retourner à sa vie. Il est encore temps. Juste une excuse à trouver : un moment de panique, une erreur d’aiguillage, une rencontre imprévue. Ou au contraire larguer les amarres, pour toujours.
Au cours de ce moment suspendu où tout peut basculer, il se prend à imaginer d’autres vies. De grands destins. L’appel du large. Il invoque ses maîtres et se rêve André Malraux, Charles Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary… Qu’auraient-ils fait à sa place ?
Et lui, s’il osait être lui, que ferait-il ?
Un moment dans la vie d’Edouard Baer, acteur et metteur en scène français. Une introspection publique ; un moment d’exhibitionnisme extrême. Mais aussi un hommage à des maîtres, comme une statue intérieure. Un exercice d’admiration.