Les Femmes savantes, de Molière
Mon avis
Qui donc en son enfance n’a jamais eu affaire
À ce grand dramaturge que l’on nomme Molière
Je connaissais son œuvre, je connaissais sa voix,
Mais Les Femmes savantes je ne connaissais pas.
Ne jugez pas la plume, plus durement l’audace,
De voler le doux rythme, d’utiliser les passes
Du théâtre classique et du savant auteur
Pour vous écrire ici ce que dicte mon cœur.
De ses vers passionnants lectrice infatigable,
Lui vois cependant matière à être coupable.
Si ridicules soient-elles, les précieuses de ce soir,
En leur volonté première je ne vois qu’espoir.
Qu’en les lettres et les sciences elles travaillent à s’entendre,
Voilà le minimum auquel elles puissent prétendre.
Hay ! « La contestation est ici superflue,
Et de tout point chez moi l’affaire est résolue. »
Si par hasard vous n’avez jamais lu Molière,
Que la beauté du texte reste pour vous un mystère,
Il faut qu’en librairie vous alliez de ce pas.
« Je l’ai dit, je le veux : ne me répliquez pas. »
« Loin d’être aux lois d’un homme en esclave asservie,
Mariez-vous ma sœur à la philosophie »
La 4ème de couverture
Les femmes savantes, c’est le savoir devenu fou, donc comique. Bélise aime trop les romans, Philaminte trop le bel esprit. Une teinture de philosophie, ou de science, ne suffit jamais ; le snobisme n’épargne pas les hommes, pédants ridicules comme Vadius et Trissotin. Le pire est que les héros aiment comme ils savent, de loin. Molière a transformé ces modèles momentanés en types éternels, en ancêtres de Bouvard et Pécuchet.
Editions Folio
Les Femmes savantes – Molière
Editeur : Editions Folio, collection classiques, 2013
Prix : 2€