DES SOURIS ET DES HOMMES, JOHN STEINBECK
Mon avis
Hé non ! je n’avais encore jamais lu Des souris et des hommes, ni même un seul Steinbeck. Et oui, j’ai adoré.
C’est l’histoire de Lennie et Georges. Deux vagabonds, deux travailleurs saisonniers, deux amis. Georges s’est donné pour mission de prendre soin de Lennie. Parce que Lennie manque d’esprit, parce qu’il adore les animaux, leurs fourrures, et toute chose douce et soyeuse, qu’il ne peut pas s’empêcher de les toucher, de les caresser. Parce qu’il s’attire toujours des ennuis.
C’est plus qu’une histoire d’amitié qu’écrit Steinbeck, c’est de l’amour. Un amour plein de douceur, d’attention, de confiance. Un amour inaliénable. Un amour fraternel.
Dans un style très simple, où le dialogue est roi, où la langue est celle des pauvres bougres, où la psychologisation des personnages est inexistante, ce récit se lit à une vitesse ahurissant.
Il se dévore comme un vieux film hollywoodien, comme un western sans les chevaux, mais avec cette ambiance de sueur et de poussière essentielle à toute bonne histoire !
« Mais pas nous ! Et pourquoi ? Parce que… Parce que moi, je t’ai toi pour t’occuper de moi, et toi, t’as moi pour m’occuper de toi, et c’est pour ça.
Des souris et des hommes – John Steinbeck (trad. M.-E. Coindreau)
Editeur : Editions Folio, 1972
Prix : 7€
La 4ème de couverture
«Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s’était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d’autruche rouges.»