Anna Karénine, de Léon Tolstoï
Mon avis
Je suis tombée sous le charme de l’histoire de Léon Tolstoï en découvrant The way she dies, interprétation théâtrale de l’œuvre par Tiago Rodrigues 😍 et son équipe. Concentré sur la question du couple, mais aussi de la lecture, de la traduction, The way she dies m’avait complètement bouleversée. C’est donc en toute logique émotionnelle que j’ai voulu prolonger l’expérience en lisant le roman de Tolstoï.
Anna Karénine est une jeune femme mariée, mère de famille, elle fait partie de la bonne société russe de la fin du XIXe siècle. Anna est belle, très belle. Un jour en allant rendre visite à son frère à Moscou, elle rencontre à sa descente du train le comte Alexis Vronski. Très rapidement les deux jeunes gens deviennent amants et ça se sait. Anna se laisse emporter par la passion, tombe enceinte, fuit avec son amant et malheureusement connaît la désillusion jusqu’à vouloir se suicider.
C’est aussi l’histoire de Kitty et Levine. Ce couple vertueux qui est tout à fait l’opposé de celui d’Anna, son négatif.
Les histoires d’amour d’Anna Karénine et Vronski, et de Kitty et Levine sont très agréables à lire, le style de Tolstoï est agréable, mais je me suis de nombreuses fois perdue dans la myriade de personnages et de réflexion sur la société russe, sur l’agriculture… Anna Karénine est une œuvre vraiment complète mais qui aborde un trop large panel de thèmes à mon goût.
Cependant, rien que pour son magnifique incipit, le roman Anna Karénine mérite d’être ouvert un jour : « Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à sa façon. »
Et vous, vous l’avez lu ?
« Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à sa façon. »
La 4ème de couverture
Chaque fois que Vronski lui adressait la parole, un éclair passait dans les yeux d’Anna, un sourire entrouvrait ses lèvres ; et, si désireuse qu’elle parût de la refouler, son allégresse éclatait en signes manifestes. « Et lui ? » pensa Kitty. Elle le regarda et fut épouvantée, car le visage de Vronski reflétait comme un miroir l’exaltation qu’elle venait de lire sur celui d’Anna.
Editions Folio
Anna Karénine – Léon Tolstoï (traduction : Henri Mongault)
Editeur : Editions Folio, collection Classique, 2008 pour cette impression et 1952 pour la traduction
Prix : 12,30€